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Delhaize – A la découverte du café Latitude 28 origine Brésil

Qu’ont en commun un journaliste, une blogueuse culinaire, une danseuse et une influenceuse ? Plus que ce que l’on pourrait croire à première vue. La réponse : l’amour du café. Cet amour a de nombreuses origines. L’une le boit pour se remonter le moral, l’autre associe le goût et l’odeur à un précieux rituel du dimanche matin, un autre encore le boit pour le côté hautement instagrammable d’un cappuccino parfaitement servi.

Début juin 2022, Ben Roelants (Evenaar TV), Vinz Kanté (LIMIT), Kim De Craene (Marie-Claire Magazine), Simply Morane (@simply.morane) et Jeny Bonsenge (@jenybsg) embarquent dans un avion pour São Paulo, Brésil. Alors qu’ils tentent de dormir pendant leur long vol, le paysage change : d’abord, ils quittent notre climat tempéré, l’océan Atlantique ondule sous leurs pieds, ensuite ils survolent enfin une nouvelle terre où poussent palmiers, bananiers et caféiers. À São Paulo, la verdure de la forêt a depuis longtemps été remplacée par des bâtiments et les véhicules se déplacent à toute vitesse. Le groupe monte à son tour dans un van et laisse la ville derrière lui, la nature reprend peu à peu ses droits. Ils vont jusqu’à São Lourenço, à cinq heures de route dans les terres.

Quiconque pense au Brésil pense à la chaleur et à la végétation tropicale. C’est le cas en Amazonie, mais dans le sud-est, où se trouve la région du Minas Gerais, les températures sont modérées, ce qui est une bonne chose car les grains de café qui y sont cultivés en masse ne supportent ni le froid ni la chaleur. Les plantes de café, cultivées à mille mètres d’altitude, ont besoin de conditions très spécifiques pour se développer : d’abord une période de fortes pluies (la période estivale dans le Minas Gerais s’étend de décembre à mars, avec la plupart des précipitations en février) suivie d’une période sèche avec des températures modérées (entre 18°C et 22°C). Le Minas Gerais est la région de prédilection pour la culture de l’Arabica : Acaiá, Bourbon, Catuaí et Mundo Novo. Les baies de café deviennent rouges ou jaunes à maturité selon la variété. Les grains de la région atteignent un tel niveau de qualité qu’ils ont dû organiser un concours uniquement pour cette région car dans les concours nationaux, les autres régions n’ont aucune chance.

Pour leur premier jour sur place, le groupe se dirige directement vers les champs de café. Les smartphones et les appareils photo sont sortis des sacs. Tout le monde capture le paysage avec enthousiasme. « Regarde comme c’est beau ! », disent-ils à tour de rôle. De cette façon, non seulement eux mais aussi des milliers de Belges ont un aperçu de l’origine de leur café. Dans une petite rue de São Carmo de Minas, un village près de São Lourenço, se trouve le bureau d’Ascarive, une coopérative dont 117 caféiculteur.rice.s sont membres. Leurs champs de café sont dispersés dans les terres autour de São Lourenço. La plupart d’entre elles ont une superficie d’environ sept hectares et sont gérées par des familles. Tou.s.tes ces caféiculteur.rice.s cultivent du café certifié Fairtrade, ce qui signifie qu’ils reçoivent un revenu stable et équitable et qu’ils respectent des normes environnementales strictes. Ce sont ces caféiculteur.rice.s qui cultivent les grains de café de Latitude 28, la marque de café certifiée Fairtrade lancée par Delhaize il y a deux ans.

Le groupe aide Marcio, un caféiculteur, à récolter les baies de café. Cette opération se fait à la main : de grands filets sont tendus sous les plantes de café. Ensuite on agrippe une branche et on tire de la base de la tige à la fin de la branche, ce qui fait tomber les grains dans les filets. Il faut ensuite séparer les baies des feuilles et des brindilles à l’aide d’un grand tamis. « Ca à l’air simple, mais c’est toute une technique », explique Simply Morane, blogueuse culinaire, dans une story sur Instagram. Ensuite, les baies sont lavées, elles entrent en fermentation et puis sont séchées au soleil. Dans une dernière étape, les grains sont mis au repos jusqu’à ce qu’ils soient emballés pour être envoyés aux distributeurs.

Une des onze caféicultrices d’Ascarive, Lucienne de Luci Café Organico, reçoit le groupe dans sa maison jaune qui évoque quelque chose de magique. Accrochée à une pente entre ses champs de café. En effet, sur les 117 producteur.rice.s de café associés à Ascarive, seules 11 sont des femmes. Les grains de café de Lucienne sont biologiques. Sur son terrain, outre les baies de café rouge vif, les fleurs colorées attirent l’attention. Lucienne confie qu’elle est émerveillée par la nature tous les jours. Les fleurs aident à la récolte du café – elles attirent les abeilles qui pollinisent également les plantes de café.

Dans le reportage réalisé par Ben Roelants pour EvenaarTV, il demande à l’acheteur café de Delhaize : « Pourquoi le consommateur devrait-il payer plus cher pour le café Fairtrade de Latitude 28 ? » L’acheteur explique que ce n’est pas le cas. Avec cette gamme de café Fairtrade, Delhaize raccourcit la chaîne en obtenant les grains de café directement auprès de la coopérative et garantit ainsi un prix conforme aux prix des produits non Fairtrade. Alors pourquoi choisir un café cultivé de manière injuste et non durable alors que vous pouvez opter pour une alternative issue du commerce équitable pour le même prix (qui bat tous ses concurrents dans les concours de qualité !)?

L’année dernière, les producteur.rice.s de café brésilien.ne.s ont perdu une grande partie de leur production en raison à la fois d’une longue sécheresse en début d’année et d’un pic hivernal inattendu en juillet. 33% des exportations mondiales de café proviennent du Brésil. Plus de la moitié de la superficie actuellement utilisée pour la production de café est menacée par le changement climatique. En effet, environ 50 % des terres présentant des conditions propices à la culture de l’Arabica et du Robusta disparaîtront d’ici 2050. Pour pouvoir se protéger contre ces changements, les producteurs de café ont besoin d’un revenu qui leur permette non seulement de satisfaire leurs besoins fondamentaux, mais aussi d’investir dans des méthodes de production durables. La prime du Fairtrade leur fournit ces ressources. À Ascarive, la prime est principalement utilisée pour renforcer la communauté : éducation à la culture durable, systèmes de tri des déchets, visites régulières chez le médecin pour tous les producteur.rice.s de café et leurs familles.

Quelle que soit notre motivation, que nous soyons de jeunes parents qui veulent le meilleur pour l’avenir de nos enfants, que nous venions de commencer des études supérieures et que nous portions nos valeurs comme des étendards, que nous pensions que nous sommes incapables de changer, que rien de tout cela n’a d’importance, une chose est sûre : le changement climatique affecte l’une des boissons les plus consommées. Le café est en danger. Nous pouvons attendre qu’il soit trop tard, ou nous pouvons agir ensemble maintenant. Parce qu’un monde sans café est un monde défiguré. C’est aussi simple que ça.

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